Traumatisme crânien
Malgré la surveillance des parents, il arrive très fréquemment qu’un nourrisson soit victime d’une chute qui atteint son crâne : c’est une des principales causes des accidents domestiques.
Pour tous les parents, l’inquiétude s’installe d’emblée.
Certains appelleront leur médecin, le SAMU, les pompiers ; d’autres se rendront directement au service d’urgence de l’hôpital.
Une seule question importe : existe-t-il un risque de lésion cérébrale ?
S’il existe des traumatismes crâniens (TC) « majeurs » évidents et impliquant une prise en charge immédiate, la plupart des TC de l’enfant (4/5) sont « mineurs ».
Mais il est nécessaire parmi ces TC mineurs de s’assurer qu’ils n’ont cependant pas entraîné de lésion intracrânienne (LIC).
Ces TC mineurs ne conduiront pas à faire radio ou scanner mais à donner des conseils de surveillance.
les explorations seront souvent demandées : radios et/ou scanner, devant certaines situations suspectes de LIC (lésions intracrânienne).
Ces suspicions existent si :
Ci-après le modèle de conseils donnés aux parents par le service des urgences de l’hôpital Necker à Paris :
« Madame, Monsieur,
Votre enfant a été victime d’un traumatisme crânien.
Les circonstances du traumatisme et l’examen clinique n’ont pas identifié d’élément de gravité. Aucun symptôme anormal n’a été constaté. Par conséquent, nous avons jugé qu’il était sans danger de permettre à votre enfant de rentrer à son domicile, et qu’il n’était pas nécessaire de pratiquer des clichés radiographiques du crâne.
De nombreuses études faites chez des personnes victimes de traumatismes crâniens semblables au sein ont montré que la surveillance est plus utile que la radiographie du crâne pour dépister une éventuelle complication (conférence de consensus de la Société de réanimation de langue française).
Cette surveillance sera effectuée au mieux par vous et votre entourage pendant au moins 24 heures. Vous garderez votre enfant au calme et devrez le surveiller attentivement.
L’apparition d’un des signes suivants :