Il n’existe aucun signe, aucun symptôme, aucun examen ni aucun diagnostic permettant de prévoir le syndrome de la mort subite du nourrisson.
Soins et conseils pratiques
Plusieurs pays, dont le Canada, adhèrent au programme « Dodo sur le dos », qui vise à réduire l’incidence du syndrome de mort subite du nourrisson en faisant la promotion de quelques mesures de précaution auprès des parents. Suivez bien les quelques consignes ci-dessous et assurez-vous que toutes les personnes qui s’occupent de votre enfant le font aussi.
Causes et facteurs de risque
L'autopsie permet d'identifier une cause précise dans un cas sur dix, le plus souvent respiratoire ou infectieuse. Une anomalie génétique cardiaque (syndrome du QT long) est retrouvée également dans un cas sur dix. Une cause criminelle est possible mais concerne moins de 5 % des cas.
Dans les autres cas, des facteurs de risque ont été déterminés et la lutte contre ces derniers a permis la chute spectaculaire du nombre de morts de nourrissons dans les années 1990 (plus de 75 % en France) :
Un milieu social défavorable majore également le risque de mort subite, probablement du fait d'une plus grande fréquence de facteurs de risque reconnus.
Il existe une composante génétique, non encore identifiée, avec des formes familiales].
Près de 10 % des morts subites n'ont cependant aucun facteur de risque reconnu].
Un déséquilibre de sérotonines pourrait expliquer 50 % des cas de mort subite du nourrisson.
Une autre hypothèse serait possiblement infectieuse avec la présence de certains germes trouvés de manière plus fréquente chez les morts subites inexpliquées par rapport aux morts subites à cause identifiée. L'explication de cette corrélation n'est cependant pas claire.