Le ver solitaire n'est pas le seul parasite intestinal. Plusieurs dizaines de vers différents sont connus : ténia, ascaris, oxyur... Ils se développent et se reproduisent dans l'intestin. Même
s'il existe des traitements, il n'est pas toujours facile de s'en débarrasser.
Quels sont les modes de contamination ?
Marina Carrère d'Encausse et Benoît Thevenet décrivent les différents vers intestinaux.
Ténia, oxyures, ascaris, douves... Il existe des dizaines de vers intestinaux, de toutes formes et de toutes tailles, de quelques millimètres à plusieurs mètres. Ces parasites se développent et se reproduisent dans l'organisme. On parle de parasitose.
Parmi les vers les plus courants dans les pays tempérés comme la France, on trouve tout d'abord les oxyures, de petits vers blancs ronds de quelques millimètres. Ils infectent très souvent les enfants qui souffrent alors de démangeaisons anales. Ces vers sont extrêmement contagieux.
On trouve aussi le fameux ténia, que l'on appelle aussi ver solitaire. Il est constitué d'anneaux qui s'éliminent régulièrement. On les compare souvent à des tagliatelles qui se retrouvent dans les selles, les vêtements et les draps.
À l'origine, ces vers sont présents à l'état de larves microscopiques dans les muscles du porc ou du bœuf mais aussi du poisson. C'est la raison pour laquelle on s'infecte en consommant ces aliments crus ou mal cuits.
Une fois ces larves ingérées par l'homme, une seule va se fixer dans l'intestin (d'où le ver solitaire). C'est à cet endroit qu'elle consomme une partie de la nourriture de son hôte et grossit. Après environ trois mois de développement dans l'intestin, le ver est capable de procréer. Ces derniers anneaux, remplis d'œufs, vont alors se détacher et glisser doucement vers l'anus avant d'être expulsés parmi les selles. Les oeufs sont alors libérés dans l'environnement où ils survivent longtemps avant d'être ingérés via des végétaux souillés par de nouveaux animaux. La boucle est bouclée.
Tous ces hôtes indésirables peuvent provoquer des troubles digestifs, des diarrhées, des douleurs abdominales, des vomissements, des démangeaisons anales, une irritabilité, une fatigue voire un amaigrissement. Mais on peut les "héberger" des années sans aucun symptôme.
Ces parasitoses sont généralement bénignes mais chez les personnes immunodéprimées, elles peuvent être mortelles.
Source: allodocteur. Merci pour ce sujet fort intéressant.
Vers intestinaux : qui sont-ils ?
On estime que chaque année en France, près de 100.000 personnes attrapent un ténia. Mais il existe bien d'autres vers. Dans notre pays, on en compte huit principaux qui peuvent se retrouver dans notre organisme.
Le ténia est l'un des vers les plus fréquemment attrapés. Il est assez simple à éliminer, à condition d'aller consulter un spécialiste.
Les oxyures sont de petits
vers blancs d'un centimètre que l'on trouve dans la terre. Les enfants sont là aussi souvent infectés. Ils jouent dans la terre, mettent ensuite les mains à la bouche et les œufs
pénètrent dans leurs corps. Ils s'installent dans l'intestin et durant la nuit, les femelles migrent vers l'anus. Elles y pondent des œufs et c'est ce qui provoque les
démangeaisons typiques de cette infection. Là aussi, on retrouve les œufs dans les sous-vêtements, la literie et même le sol. Ensuite, il suffit que l'enfant se gratte puis mette les mains à la
bouche pour que la contamination se poursuive et qu'il transmette les parasites à son entourage.
Vers intestinaux : établir le diagnostic d'une
anguillulose
Comment diagnostiquer une anguillulose ?
Pour diagnostiquer des vers, une analyse des selles peut être nécessaire. Dans la plupart des cas, regarder un échantillon de selles au microscope suffit pour détecter la présence de larves.
Mais pour certains parasites comme les larves d'anguillule, un ver présent en zones tropicales, une technique spécifique est nécessaire.
L'anguillule est un parasite courant dans les zones tropicales, chaudes et humides. Pour le détecter, une technique spécifique existe : la méthode de Baermann.
Un échantillon de selles est déposé dans un papier filtre placé dans un entonnoir. Sur l'échantillon, les techniciens de laboratoire rajoutent de l'eau qui est gardée dans une étuve à 56°C pour qu'elle soit toujours chaude et toujours à température. L'échantillon de selles repose dans l'eau chaude pendant plusieurs heures. Grâce à la chaleur et à l'humidité, les larves d'anguillule si elles sont présentes, sortent.
Après être passé à la centrifugeuse, l'échantillon est prêt à être analysé. S'il y a une forte suspicion, de nouvelles recherches peuvent être réalisées sur trois selles différentes, à des jours différents.
Les larves d'anguillule pénètrent dans la peau quand on marche pieds nus dans des zones à risque. Le parasite peut être hébergé pendant plusieurs années sans aucun signe clinique. Mais des symptômes peuvent apparaître comme des troubles digestifs et pulmonaires.
Cette parasitose peut notamment être dangereuse dans le cas d'immunodépression, chez les patients qui reçoivent des corticoïdes à fortes doses pour des maladies auto-immunes par exemple. Dans ce cas, il peut y avoir une dissémination des larves et une multiplication. Une septicémie peut alors apparaître, les larves peuvent envahir les tissus, les organes. L'infection peut être mortelle.
Une fois le parasite détecté, des traitements existent pour l'éradiquer. Pour ne pas en arriver là, un seul conseil : éviter de marcher pieds nus dans les régions à risque.
Comment se débarrasser des oxyures
Méthode 1 sur 2: Traitement à domicile
Frottez toute surface pouvant être contaminée. La salle de bain doit être soigneusement nettoyée pendant la durée de l'infection.
Arrêtez de vous gratter. Même si les oxyures provoquent de fortes démangeaisons, vous devez éviter de vous gratter la région de l'anus le plus possible.
Ajoutez des probiotiques à votre régime alimentaire. Mangez des aliments riches en probiotiques, comme des yaourts ou prenez des probiotiques en gélules.
Source: Wiki How. Merci à vous pour ce sujet très intéressant .