Les coliques du nourrisson sont très souvent la hantise des jeunes mamans. Bébé n’a que quelques semaines qu’il se met déjà à pleurer et se tortiller après les repas, sur un rythme
quasi-quotidien.
Dans cette situation, comment être certain qu'il s'agisse bien d'une simple colique ? Et quels conseils donner aux mamans dépassées par les cris endoloris de leur bébé ?
Santé AZ a fait le point sur ce trouble très fréquent, qui touche les tout-petits, et indirectement leur maman…
Les coliques du nourrisson se manifestent quelques semaines après la naissance, avec un pic entre 6 et 12 semaines, et disparaissent spontanément vers 3-4 mois. Elles sont plus fréquentes chez
les bébés allaités.
La colique du nourrisson est une ‘crise’ spasmodique intestinale, parfois pluriquotidienne, qui se déclenche à l’improviste et se termine aussi sec après s’être fait entendre pendant de longues
minutes.
Alors que bébé était souriant et semblait comblé par son repas, il se met soudainement à pleurer. Il rougit, se tortille et reste très difficile à calmer. Pendant la crise, l’abdomen de bébé est
le plus souvent distendu (ballonné), et des gaz ou éructations viendront soulager de façon passagère la crise douloureuse.
En dehors des crises de colique, le nourrisson est en bonne forme, ne perd pas de poids et se développe bien.
Si ce n’est pas le cas, et en particulier si le bébé souffre d’autres symptômes (diarrhée, vomissements, régurgitations, fièvre, amaigrissement, etc.), il ne s’agit pas de coliques simples du
nourrisson. L’apparition de ces signes impose, presque dans tous les cas, une consultation médicale.