Elles surviennent surtout lors d’une ascension thermique brutale.
C’est plus le passage d’une température de 37°C à 39°C en quelques minutes qui pourra déclencher une crise convulsive qu’une fièvre déjà installée.
Mais tout peut se voir chez cette catégorie d’enfants sujette aux crises convulsives (3 à 5 % de la population des 9 mois à 5 ans), chez eux, une « petite fièvre » pourra déclencher la crise.
Dans un tiers des cas, c’est même la crise convulsive qui surviendra lors du premier accès de fièvre.
La précaution consistera surtout à dépister à temps une fièvre lors des incidents rhinopharyngés et d’être précoce dans le traitement contre la fièvre.
Traitement antithermique ou Diazépam (Valium®) ne pourra empêcher le déclenchement d’une crise.
Ces convulsions « pyrétiques » ou « hyperpyrétiques » s’arrêteront vers l’âge de 5 ans.
Ces crises convulsives sont à différencier de celles survenant lors de pathologie neurologique comme les méningites, encéphalites qui pourront se compliquer de convulsions.
Mais là, l’état général de l’enfant est nettement altéré : enfant pâle, hypotonique, cris plaintifs ou geignards qui conduiront à l’hospitalisation rapide.
Il est plus rare.
S’il peut survenir lors d’état infectieux important, il est le plus souvent lié à l’impossibilité pour l’enfant d’évaporer par sa régulation son surplus de chaleur, due à l’ambiance thermique alentour très élevée (été-pays chauds).
L’on peut aussi malheureusement constater chaque année pendant l’été, « l’abandon » d’enfants « oubliés » dans la voiture des parents garée en plein soleil. Là, la sudation est importante et la déshydratation très rapide.