Pour qui est-ce le plus difficile de vivre l’étape de séparation lors de la rentrée scolaire? La mère ou l’enfant? Une étape importante pour laquelle nous avons des conseils.
Est-ce la joie et l’enthousiasme ou encore la peur et l’anxiété qui seront présents durant les premières journées?
Avant tout, le parent se doit de mettre de côté les émotions négatives qu’il ressent et opter plutôt pour un comportement qui apportera confiance et estime en soi chez l'enfant. Si faire abstraction des émotions négatives devant son enfant ne veut pas dire les calfeutrer pour toujours, il est toutefois important de ne pas les lui transmettre. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir une mère tellement anxieuse et larmoyante à l’approche de la rentrée scolaire de son enfant que ce dernier en signe d’affiliation filiale pourra tout faire pour escorter sa mère dans son processus de séparation.
D’où l’importance de couper le cordon tranquillement dans les mois qui précèdent la rentrée scolaire. Cette période d’ajustement doit se faire en douceur. L’enfant ne doit pas sentir cette période comme étant une période douloureuse, mais plutôt comme faisant partie du processus normal de la vie. Cette adaptation peut être facilement acceptable pour l’enfant si ses parents font preuve de maturité. Le soutien et l’amour parental feront de cette nouvelle vie une période des plus enrichissantes pour le jeune enfant.
De plus, l'enfant devra être préparé à faire de petits exercices écrits, à répondre à des questions devant le groupe, à s'intégrer à une routine scolaire, alors il est préférable de le sensibiliser avant son entrée à l'école pour que ces nouveautés ne soient pas stessantes pour lui.
Il est sûr que pour l’enfant qui a déjà fréquenté les haltes-garderies ou centres de la petite enfance, le processus de séparation sera beaucoup moins douloureux puisque le mécanisme affectif entraînant cette désunion aura déjà été entamé avec les parents.
Pour les enfants ayant été avec leur mère durant toute leur petite enfance, une visite des lieux quelques semaines auparavant peut s’avérer une excellente initiative pour baisser l’angoisse et l’anxiété, des livres traitant de l’école ou encore quelques vidéos pourront certainement aider le tout-petit dans sa maturation psychologique. En gardant à l’esprit que tout changement est générateur d’angoisse pour un jeune bambin, si le parent met tout en œuvre pour lui faire vivre cette étape positivement, l’adaptation ne prendra que quelques jours pour finalement se transformer une étape des plus appréciées chez l’enfant qui n’aura qu’une hâte; retourner dans ce lieu rempli d’enfants.
Les parents ont parfois de la difficulté à parler des problèmes sociaux et scolaires avec leurs enfants car ces conversations peuvent leur rappeler de mauvais souvenirs. Ils perdent patience, se fâchent et leur disent à la fin de ne pas faire de montagnes avec des grains de sel. Ils sont tout simplement mal à l'aise. La première chose à faire est d'éviter d'exprimer ses propres sentiments et de se mettre plutôt à la place de l'enfant.