La propreté en hiver, pas prête à le faire…
Le refus de la propreté aux beaux jours…
L’hiver est passé, les beaux jours sont arrivés. Petit à petit, ses copains commençaient tous, les uns après les autres, à être propres. La maîtresse à la crèche a lancé une campagne sur la propreté… et Malo a été le seul enfant à s’opposer farouchement à y participer. Il n’était pas question de lui parler d’enlever sa couche.
J’ai tout essayé : lui expliquer que maintenant il était grand, que tous ses copains n’avaient plus de couche et allaient sur le pot. Je lui ai même fait accompagner ses amis aux toilettes ! Je lui ai acheté toute une panoplie de culottes avec des animaux et dessins marrants. Je me suis énervée, l’ai menacé, l’ai puni. Je lui ai enlevé ses couches de manière obligatoire : une catastrophe. Il faisait pipi partout, il pleurait en me demandant de lui remettre des couches. Au bout de quelques jours, n’en pouvant plus, j’ai fini, excédée de nettoyer selles et pipi, par céder. Retour aux couches.J’étais obnubilée par le sujet, je m’étais lancée dans la « guerre » à la propreté et enviais mes amies dont les enfants grandissaient. Chaque fois que je le changeais, je lui proposais « une culotte ou une couche ». La réponse était tous les jours la même : « une couche maman ». Mon fils ne semblait pas vouloir grandir et devenir propre… La maîtresse de la crèche m’a clairement expliqué qu’elle n’insisterait pas tant que rien ne sera fait à la maison…. !!! Frustration, honte et culpabilité ! Comment avais-je pu faire la sourde oreille à ses premières demandes ???
Monsieur a décidé d’être propre… !
Nous avons réitéré les tentatives, sans succès. J’ai abandonné ce combat, en me convaincant qu’il était peut être encore petit. Quelques jours avant notre retour en France pour deux mois - nous vivons à l’étranger - Malo a décidé, un matin, en se levant de ne plus mettre de couche…
Etonnée, interloquée par ce changement d’attitude de sa part, je lui ai enlevée sa couche sans ciller… bien qu’au fond de moi je ne trouvais pas cette période idéale pour commencer ; un long trajet en voiture nous attendait…
Je le mettais régulièrement aux toilettes, toutes les 10 minutes, au départ… Jusqu'à ce que je comprenne, qu’il avait vraiment décidé d’être propre et qu’il en était tout à fait conscient. Je l’ai surpris tout seul assis sur les toilettes plusieurs fois… Les accidents ont été rares, en quelques jours, mon petit garçon avait décidé de grandir, il était prêt. Et pour le long trajet de voiture, il a su me demander au moment propice sans se salir…
Bref, finalement, Malo était bien propre en quelques jours, puisqu’il l’avait décidé.
Pour Titouan, je crois que je vais le sensibiliser tranquillement, sans nous mettre la pression, et attendre que Monsieur se sente prêt. On ne peut pas forcer un enfant à être propre !